Les faits lui donnent aujourd’hui raison : l’obligation de recourir à Mon Accompagnateur Rénov’, qui peine à se mettre en place sur le territoire, et la réduction à peau de chagrin des aides aux gestes de rénovation ont conduit à une catastrophe industrielle : les dossiers signés début 2024 se sont effondrés (ils représentent à peine un quart de ceux de 2023 à la même période). Nous sommes donc bien loin de la massification attendue.
Au vu de ces résultats, les ministres de l’Écologie et du Logement, Christophe Béchu et Guillaume Kasbarian, ont consulté la FFB, et un travail, cette fois en commun, a abouti à « resimplifier » MaPrimeRénov’. L’accès par gestes deviendra à nouveau possible, sans DPE préalable, pour redonner l’envie aux Français d’engager des travaux.
Par ailleurs, Mon Accompagnateur Rénov’ reste incontournable pour les travaux d’ampleur, mais on lui donne le temps nécessaire de monter en puissance, ce que prônait la FFB depuis des mois.
Maintenant, il faut que cette version améliorée de MaPrimeRénov’ entre au plus vite en vigueur. La FFB reste catégorique sur ce point, car il y va de la survie de nombre d’artisans et d’entrepreneurs du bâtiment.
En ce qui concerne le marché du neuf, la FFB alerte sur le risque de prendre le même chemin : la version atrophiée du PTZ se traduit déjà par une chute sans précédent de laprimo-accession, et la fin du Pinel, sans successeur, contribuera inévitablement à la dégringolade du marché et du parc locatif privé. La FFB exhorte le gouvernement à agir avant qu’il ne soit trop tard.
Le seul combat perdu est celui qu’on ne livre pas. La FFB a remporté une première victoire, alors continuons !