De chaque crise naissent des opportunités. Et celle-ci n’y fera
pas exception.
Parce qu’il est riche d’atouts et qu’il a toujours su se réinventer,
le bâtiment doit ressortir plus fort de cette période.
C’est le but premier d’une fédération comme la nôtre : aider
les entreprises et les artisans à relever la tête et à repartir
au combat avec plus d’énergie que jamais.
D’abord, nous bataillons pour que les surcoûts engendrés
par cette crise ne soient pas laissés à la seule charge des
entreprises de BTP. C’est la priorité. Elle est vitale.
Ensuite, l’été qui arrive sera celui de la relance. Par les deux
millions d’emplois qu’il assure dans tous les territoires, le
bâtiment doit figurer au cœur de la stratégie nationale : nous
exhortons les pouvoirs publics à se montrer à la hauteur !
Un plan massif en faveur de la rénovation énergétique, un
soutien à l’investissement public local, un élargissement de
la TVA à 5,5 % et une annulation des charges sociales sont
les pistes majeures que nous développons.
Mais nous devons aller plus loin. Cette crise a jeté une
lumière crue sur la trop grande faiblesse de nos marges
et notre extrême exposition aux attaques de toutes parts.
Nous devons valoriser davantage nos atouts, exiger la juste
reconnaissance de notre rôle social et affirmer le poids
économique de toute une filière.
Dans cet objectif, la FFB lancera dès la rentrée, les « États
généraux de la construction ». Cet événement doit donner
le coup d’envoi à une consultation ouverte dans tous les
territoires pour choisir l’avenir de notre profession et non
plus le subir.
Ensemble, nous devons bâtir une riposte de long terme et voir
grand pour notre secteur.
Nous sommes une profession passionnante, créatrice, innovante,
mais nous devons le faire savoir au plus grand nombre.
Vous pouvez compter sur moi, et ma nouvelle équipe, pour
revendiquer haut et fort notre fierté de bâtisseurs !
Olivier Salleron
Président de la Fédération Française du Bâtiment