Mais il ne s’agit pas d’une reprise. D’abord parce que la baisse des taux des crédits immobiliers aux ménages s’avère limitée (fin 2024, on atteindrait environ 3,30 %, hors garanties et assurance, contre 4,21 % au point haut de novembre 2023). Ensuite, et surtout, parce que la distribution du crédit reste difficile, car les règles édictées par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) impliquent un apport personnel relativement élevé.
Simplifier les règles d’urbanisme et de construction, simplifier l’accès aux marchés publics, simplifier les aides publiques… toutes ces mesures sont utiles. La FFB a communiqué au gouvernement ses propositions en la matière à de nombreuses reprises.
Cependant, le véritable déclencheur de sortie de crise, c’est la mobilisation d’un apport personnel ou de fonds propres, que ce soit dans le neuf, l’existant ou en rénovation.
Il faut redonner aux ménages jeunes et modestes, à faible épargne, la possibilité d’accéder à la propriété, et ce, dans toutes les régions.
Il faut redonner à l’immobilier son rang au sein des placements de long terme privilégiés par les investisseurs avisés et prudents, ménages comme institutionnels.
Insuffler de la confiance en l’immobilier, cela veut dire, entre autres restaurer le PTZ sur tout le territoire, assouplir les règles du HCSF, mais aussi ne pas complexifier, en 2025, MaPrimeRénov’, la RE 2020 ou la gestion des entreprises avec, par exemple, la mise en place obligatoire du compte épargne temps universel (CETU).
Voilà quelques hirondelles nécessaires pour confirmer le printemps de l’immobilier.
On ne lâchera rien, comptez sur la FFB pour amplifier le fort combat mené depuis des mois sur ces sujets.