Cette audition réunissait l’ensemble
de la filière REP « produits
et matériaux de construction du
bâtiment » autour, notamment,
de la députée Renaissance de la
Haute-Savoie Véronique Riotton et
du député socialiste de la Haute-
Vienne Stéphane Delautrette.
La FFB a déploré l’absence de
visibilité sur les barèmes des
écocontributions. Au regard de
l’inflation persistante, Catherine
Guerniou a demandé l’instauration
d’un délai incompressible de
neuf mois entre la publication des
barèmes et leur entrée en vigueur.
Sans un aménagement de ce type,
les entreprises ne peuvent pas
répercuter la hausse attendue des
écocontributions sur des devis de
chantier établis entre six mois et
un an avant leur démarrage.
La FFB a également souligné la
complexité et l’illisibilité des services
de reprise des déchets sans
frais. Alors que les entreprises
paient les écocontributions depuis
le 1er mai 2023, les consignes de tri
n’ont été connues que récemment.
Par ailleurs, le maillage des points
de collecte est encore largement
insuffisant, avec des disparités territoriales
qui pénalisent les zones
rurales. En outre, il existe peu de
solutions pour la reprise des gros
volumes de déchets, qui représentent
pourtant l’essentiel des
déchets de chantier.
Enfin, alors que la grande majorité
des artisans ne sont – heureusement
! – pas soumis au statut
de producteur, l’exception faite à
l’encontre de ceux qui fabriquent
des ouvrages vitrés demeure
incompréhensible. Cette situation
alourdit les charges administratives
de nombreux menuisiers, en
plus des nouvelles lourdeurs de la
REP à gérer.