Bâtiment actualité numéro 2 - Février 2016

La formation est un bon moyen pour faire évoluer l'entreprise, favoriser sa performance et sa productivité, développer ses compétences, motiver et fidéliser les salariés. C'est un véritable outil de management, qui va bien au-delà des dispositifs obligatoires (amiante, habilitation électrique, sauveteur secouriste du travail...). En période de crise, cette démarche se révèle d'autant plus offensive qu'elle permet de ne pas se faire « chiper » les meilleurs !

Un document proposant un partenariat interentreprises dans les marchés globaux de rénovation énergétique a été rédigé à la FFB. Il permet aux entreprises candidates à ces marchés de s'appuyer sur le savoir-faire des entreprises spécialisées, en respectant l'apport de celles-ci.

Que peut faire une entreprise dans une période où les index BT et TP sont en baisse et qu'elle doit faire face à des révisions négatives, alors qu'elle est déjà fragilisée par plusieurs années de crise ?

Attention aux pratiques de sociétés peu scrupuleuses qui proposent des prestations dont certaines sont inexistantes ou dont le coût peut être prohibitif par rapport au service.

Le ministre de l'Économie a récemment affiché sa volonté d'assouplir le régime de l'auto-entrepreneur. Il est difficilement compréhensible que le gouvernement cherche à détricoter la loi Pinel de 2014, qui avait commencé à rééquilibrer les obligations auxquelles sont soumis les artisans et les auto-entrepreneurs !

En juin 2014, les pouvoirs publics s'étaient engagés à opérer une « simplification » de la réglementation appliquée à la construction pour tenter d'enrayer la crise. Un décret et un arrêté 1, publiés le 24 décembre 2015, instaurent des mesures plus réalistes d'application immédiate. En agissant ainsi, le gouvernement a entendu la FFB et a légiféré pour lever les obstacles compliquant les chantiers et les rendant plus onéreux.