Bâtiment actualité numéro 11 - Septembre 2020

Pour régler un litige dans l’exécution d’un contrat de prestation de services (ou de vente de marchandises) avec un particulier, un professionnel doit systématiquement proposer au consommateur le médiateur de la consommation, mentionné sur son devis ou tous autres documents contractuels. Pour offrir plusieurs solutions aux entreprises, la FFB suggère deux médiateurs : Médicys et Batirmédiation Conso.

Dans un monde marqué par la complexité et l’incertitude, l’intelligence stratégique peut faire la différence. Nous avons tous tendance à ne nous occuper que de notre travail au quotidien. Pourtant, garder le nez dans le guidon fait prendre le risque de ne pas voir ce qu’il y a au bout de la route : une voie sans issue, une falaise… ou bien de nouveaux chemins. Pouvez-vous identifier les options, les alternatives, les marges de manœuvre possibles qui s’offrent à vous ? Êtes-vous capable de penser l’avenir, à défaut de le prévoir à coup sûr ?

Attendus depuis plusieurs mois, les trois arrêtés permettant l’application de l’obligation de réaliser des études de sol, en zones à risque argile, ont été publiés mi-août. Toutefois, une incertitude subsiste quant à la date d’entrée en vigueur de ce dispositif. La FFB a saisi le ministère de la Transition écologique pour qu’une clarification intervienne au plus vite.

Activité
Sur l’ensemble du premier semestre, compte tenu de l’arrêt massif des chantiers durant le confinement, l’activité bâtiment affiche un recul de 24,4 % en volume par rapport au premier semestre 2019. Au second semestre 2020, le repli se limiterait à 5 %, principalement grâce à l’entretien-amélioration qui retrouverait son niveau du second semestre 2019. En revanche, le neuf continuerait de chuter, aux environs de 10 %, pour deux raisons : une contrainte sur l’offre liée à la perte significative de productivité pour les chantiers importants suite au protocole sanitaire mis en place ; une contrainte sur la demande, comme le montrent déjà les baisses d’ouvertures de chantier. En conséquence, le bâtiment chuterait d’environ 15 % en 2020, hors effet prix.

À fin juillet 2020
Malgré le déconfinement, le décrochage de la construction neuve se poursuit. S’agissant du logement, en glissement annuel sur sept mois à fin juillet 2020, les mises en chantier reculent de 14,9 % et les permis chutent de 20,1 %. Plus inquiétant, ces derniers affichent -27,3 % en glissement annuel sur les trois derniers mois, alors qu’à l’amont de la filière, toujours en glissement annuel, les ventes s’effondrent de 18,1 % sur sept mois à fin juillet 2020 en diffus et de 30,9 % sur le premier semestre 2020 dans la promotion immobilière. Le tableau s’avère encore plus sombre pour le non-résidentiel neuf. Ainsi, hors locaux agricoles, en cumul de janvier à juillet 2020 par rapport à la même période un an auparavant, les surfaces commencées et autorisées abandonnent respectivement 22,1 % et 29,8 %, sans changement de rythme sur les trois derniers mois. Tous les segments de ce marché participent au mouvement de baisse.

Fin août, un décret a réduit à quatre catégories les personnes vulnérables éligibles à l’activité partielle. Le 9 septembre, le gouvernement a réactivé le dispositif pour les parents contraints de garder leur enfant. Éclairage sur ces mesures.

Le gouvernement a rendu public son plan « France relance », à 100 milliards d’euros, sur 2021-2022. La FFB se réjouit d’y trouver le bâtiment à sa juste place, avec 7 milliards d’euros d’aides supplémentaires pour la rénovation énergétique du parc existant. Toutefois, il y manque cruellement un soutien fort et immédiat à la construction de logements. Voici le plan dans ses grandes lignes.

À fin juin 2020
Le segment de l’entretien-amélioration se contracte un peu moins vite que le neuf. Ainsi, en glissement annuel sur le premier semestre 2020, l’activité chute de 14,5 % en volume, sans disparités entre segments. De plus, les perspectives pour le troisième trimestre 2020 ressortent assez bien orientées, tout du moins pour le logement.