Premier baromètre de la sinistralité des sols coulés : les leçons à tirer
Le contenu est réservé à nos adhérents. Pour le consulter
À partir de ces observations, et pour permettre l’amélioration des pratiques des entreprises de sols coulés, le SFMR-FFB a édité trois fiches pratiques, disponibles sur son site et sur celui du SMABTP.
- La première fiche concerne la réception du support. Elle rappelle que la réception/acceptation d’un support engage la responsabilité de l’entreprise, et qu’il est de ce fait primordial de s’assurer que le support est conforme aux attentes des entreprises applicatrices. Cette conformité s’évalue à travers une série d’essais et de contrôles permettant d’évaluer les caractéristiques du support : mesures d’humidité, test à la goutte d’eau, essais de traction directe, contrôle de la planéité et des fissures. La fiche rappelle uniquement les résultats à obtenir selon le NF DTU 54.1.
- La deuxième fiche traite de la mise en œuvre des points singuliers. Elle permet de sensibiliser les professionnels aux erreurs courantes qui peuvent entraîner des sinistres liés aux points singuliers lors de la mise en œuvre de la résine, se référant au NF DTU 54.1 (locaux piétonniers) et au cahier du CSTB 3577_V3 (locaux industriels). Elle aborde différents points importants tels que l’arrêt de coulage, la jonction entre deux revêtements, le traitement des joints, des caniveaux et siphons, etc.
- Enfin, la troisième fiche traite de la préparation de support, effectuée après sa réception. Elle décrit notamment comment traiter les fissures en profondeur, en fonction de leur ouverture. Un point important : l’entreprise n’est pas tenue de traiter les fissures d’une largeur supérieure à 0,3 mm de façon tacite, comme indiqué dans la partie II du NF DTU 54.1. Cette prestation devra être chiffrée et proposée aux maîtres d’ouvrage.
Le baromètre en chiffres
- Une centaine de sinistres recensés entre 2015 et 2020, 72 exploités.
- 71 % des sinistres ont un coût inférieur à 50 000 euros ; 4 % dépassent les 400 000 euros.
- Dans plus de la moitié des dossiers, la responsabilité de l’entreprise est engagée à 100 %. Une dizaine de dossiers charge l’entreprise entre 60 et 100 %. Les autres responsabilités engagées sont celles du maître d’œuvre, du chapiste, du maçon et, plus rarement, du contrôleur technique.
- Deux phases de mise en œuvre sont majoritairement mises en cause dans le sinistre : la réception du support et le traitement des points singuliers.
Contenu réservé aux adhérents FFB
- Profitez aussi de conseils et de soutien
Des services de qualité, de proximité, avec des experts du Bâtiment qui connaissent vos enjeux métier et vous accompagnent dans votre quotidien d'entrepreneur.
- Intégrez un réseau de 50 000 entreprises
La FFB est fière de représenter toutes les entreprises du bâtiment, les 2/3 de nos adhérent(e)s sont des entreprises artisanales.
- Bénéficiez des dernières informations
Recevez Bâtiment actualité 2 fois par mois pour anticiper et formez-vous aux évolutions des métiers ou de la législation.