Bâtimétiers numéro 65 - Décembre 2021

Lancé en 2006, le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) est monté en puissance progressivement. Il représente désormais un pilier majeur du financement de la rénovation énergétique, en complément des aides publiques comme MaPrimeRénov’. La preuve, les CEE représentent aujourd’hui une enveloppe d’aides de près de 2,5 milliards d’euros par an pour le secteur du bâtiment.

Démolition, restauration patrimoniale, construction neuve, travaux hydrauliques… le tout en plein centre-ville ! Le chantier de Grand Nancy Thermal montre avec brio le rôle de l’entreprise générale pour coordonner une multiplicité de savoir-faire, tout en restant fidèle à l’esprit d’un site historique.

Facteurs de gain de temps et de bonne gestion de la commande, les logiciels de calepinage apportent toute la valeur ajoutée du numérique. Mais pour éviter les erreurs de conception, les utilisateurs doivent renseigner les points singuliers du bâtiment, et garder la main sur la machine.

Née en 2000, en réponse à la demande d’un groupe de menuisiers, adhérents de la FFB, l’initiative Menuiseries 21 met en valeur et fait reconnaître le savoir-faire des fabricants de fenêtres en bois sur mesure, au travers d’une charte de qualité adaptée. La démarche a rapidement été déclinée pour les entreprises de charpentes, avec Charpentes 21 (2005), et pour celles présentes sur le segment de la construction bois, que cela concerne les maisons individuelles, avec Maisons Bois 21, ou les logements collectifs, bureaux, bâtiments industriels et agricoles et équipements publics, avec Constructions Bois 21 (2011).

Les Règles professionnelles portant sur la conception et la mise en œuvre des murs en blocs de béton à isolants intégrés sont publiées en cette fin d’année. Une bonne nouvelle pour les maçons, qui vont désormais pouvoir faire assurer facilement ces produits devenus d’emploi courant sur les chantiers de gros œuvre.

Certaines entreprises ont fait le choix, souvent historique, de compléter leur activité de bâtiment par des chantiers d’aménagement et d’agencement de paquebots. Outre leur gigantisme, ces projets se distinguent par une culture industrielle forte imprégnant les processus de conception et de construction, ainsi que par un référentiel technique de mise en œuvre extrêmement exigeant, notamment vis-à-vis de la tenue au feu et de la résistance mécanique des matériaux employés.

Parce que la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ne concerne pas que les multinationales et qu’elle est devenue un enjeu majeur pour toutes les entreprises, la FFB propose des outils pour accompagner ses adhérents dans la mise en place de cette stratégie. Une politique nationale relayée à l’échelle régionale, à l’instar de la FFB Bretagne et de la FFB Grand-Est qui construit actuellement sa communauté RSE.

Pour mettre fin aux ambiguïtés issues de l’utilisation des logiciels de simulation des transferts d’humidité dans les parois, le guide SimHuBat, élaboré par un groupe d’experts dans le cadre du programme Pacte, apporte des règles claires pour la définition des données à renseigner et l’interprétation des résultats. Une avancée dans la lutte contre la sinistralité pour tous les matériaux.

Le déploiement des chaufferies biomasse utilisant le combustible bois répond à un certain nombre de règles auxquelles les professionnels doivent se conformer.

La géothermie dite de « minime importance » est une solution de chauffage fiable, performante et en phase avec la notion de développement durable. Une technologie dont le potentiel mérite d’être mis en avant.

Grâce au Programme recherche développement métiers de la FFB, l’Union des métalliers a élaboré un outil pour évaluer – et améliorer – l’empreinte carbone de la fabrication des ouvrages de métallerie. Une première pour le monde de la métallerie.

Depuis le mois de septembre, douze nouvelles fiches sont venues compléter le dispositif Règles de l’art « Amiante en sous-section 4 », mis en place par les organisations professionnelles du bâtiment, dont la FFB, et piloté par l’OPPBTP.

La conception et la construction des structures du groupe scolaire Simone-Veil à Rosny-sous-Bois sont guidées par des principes écosystémiques très forts. Ainsi, le maître d’ouvrage, qui est aussi maître d’œuvre, a choisi entre autres innovations de recourir à du bois d’œuvre de feuillu local formant des poutres treillis. Les caissons des murs porteurs garnis de leurs systèmes d’isolation ont également été en partie préfabriqués localement en atelier pour tenir les délais serrés.

Seul centre de recherche à développer une approche globale des enjeux du bâtiment, le CSTB joue aussi un rôle essentiel dans l’accompagnement de l’innovation, depuis l’idée jusqu’à la mise sur le marché, et dans l’évaluation et la valorisation des performances des produits et systèmes de construction – en particulier sur le champ environnemental, avec un nouveau dispositif qui sera lancé début 2022.

Malgré la réforme portée par la loi « anti-endommagement des réseaux » de 2012, qui a amélioré la sécurité des travaux à proximité des réseaux souterrains, aériens ou même subaquatiques, et mis en place un guichet unique, plusieurs incidents, voire des accidents, restent à déplorer, avec des conséquences plus ou moins graves techniquement et humainement.

Afin de répondre aux enjeux environnementaux et à la nouvelle appétence pour les constructions durables, la filière bois organise depuis 2017 le concours New Living Wood. Retour sur l’édition 2021, 100 % digitale.

Retour sur les épreuves de construction en béton armé et de maçonnerie lors de la première phase des Finales Nationales des WorldSkills, avant la phase 2 en janvier et alors que se profilent les épreuves internationales à Shanghai (lire aussi pages 54 et 55).